Varilaku
Les populations insulaires présentent la fragilité des plantes natives et se cachent derrière un mur de réserve, une vulnérabilité qui n’a d’autre refuge qu’une île repliée sur elle-même.
Les cheveux blonds sont un trait caractéristique de la population indigène à peau noire des Îles Salomon, conséquence d’une variante génétique localisée, distincte du gène à l’origine des cheveux blonds en Europe, d’après une nouvelle étude de l’École de médecine de l’Université de Stanford.
L’étude identifie le gène responsable des cheveux blonds aux Îles Salomon, une nation du Pacifique Sud. C’est en prélevant des échantillons de salive et de cheveu sur 1209 résidents des Îles Salomon et en comparant la composition génétique de 43 individus blonds et 42 individus bruns des Îles que des différences sont clairement apparues dans un gène crucial, le gène TYRP1 (tyrosinase-related protein 1) localisé sur le chromosome 9 qui produit l’enzyme participant de la production de la pigmentation. Ce gène des cheveux blonds est récessif, c’est-à-dire qu’il est hérité des deux parents. Cette mutation génétique est spécifique aux Îles Salomon et est inexistante sur un échantillon de 941 personnes originaires de 52 populations ailleurs dans le monde. Si elle semble apparaître au hasard, cela n’en est pas moins particulièrement fréquent aux Îles Salomon. Les Îles Salomon sont également l’une des nations les plus diverses sur le plan linguistique, avec des dizaines de langues parlées. Il serait donc intéressant d’étudier à l'avenir si ces variations linguistiques sont en corrélation avec les variations génétiques.