cheminement
Atemporalité
Realism - Consciousness and the Universe
I read that Consciousness is the one who is not real and the Universe is alone, dancing with the stars... To put into perspective, we are 93 million miles away from the Sun. A couple of close ...
http://www.consciousnessanduniverse.com/2018/12/realism.html
La décision de créer un nouveau site en anglais, axé sur la question de la relation entre l’univers et la conscience, constitue le prolongement naturel de mon développement personnel. Il m'oblige à investir temps et efforts dans une occupation qui me tient à cœur. Après huit ans, il est important pour moi de reprendre ma route vers ce qui me passionne et laisser derrière moi le passé. Afin de me consacrer entièrement à cette nouvelle passion, je ne présenterai pas automatiquement de version en français. Donc si ce sujet vous intéresse tout comme moi, suivez mon site en anglais.
Dans l'immédiat, je souhaite consacrer mon temps entre la sculpture et la rédaction des articles en anglais et continuerai à présenter sporadiquement des articles en français sur ce site dans les sections “Cheminement” et “Stone by stone”.
Si la vie était un art, l’authenticité serait l’œuvre ultime de l’artiste. Résonance ou vanité marque un cheminement, un processus dont le but est l’authenticité. Chaque instant, j’ai oscillé entre les deux dans un équilibre imparfait. L’authenticité est la finalité, l’humilité est la boussole, le compas d’une odyssée à travers le temps et l’espace ...l’authenticité, c’est aussi d’avouer ce qui nous fait vibrer aussi insensé soit le rêve, contre tous les établis. Les passions sont de celles-là parce qu’elles transcendent une existence ordinaire.
Élection historique
En ce mois de novembre dédié chaque année depuis 1990 à la célébration de l’héritage et du patrimoine du peuple amérindien, une étape importante vient d’être franchie. Parmi plus de cent femmes élues membres du nouveau Congrès, deux Amérindiennes ont remporté une victoire historique mardi dernier. Dans le contexte actuel de suppression de droit de vote des minorités, en particulier des Amérindiens, et de l’impact de la construction du mur frontalier sur les familles amérindiennes qui vivent des deux côtés, Deb Haaland de la tribu Laguna représentera pour la première fois l’état du Nouveau-Mexique qui n’accorda la citoyenneté aux Amérindiens qu’en 1924 et le droit de vote qu’en 1948.
Deux Musulmanes ont également remporté une victoire historique avec leur élection au Congrès. En succédant à l’imposante figure noire américaine John Conyers, Rashida Tlaib d’origine palestinienne devient la représentante du 13ème district congressionnel du Michigan, le troisième plus pauvre du pays.
Michael Heizer à Glenstone
Combiner la beauté architecturale du nouvel édifice construit par la firme de Thomas Phifer et ses partenaires sur le domaine toujours en expansion du milliardaire Mitchell Rales et de son épouse Emily Wei Rales, directrice du musée Glenstone, avec l’ingéniosité de l’artiste aujourd’hui sans pareil Michael Heizer sans oublier Martin Puryear, Andy Goldsworthy, Richard Serra, Jean-Michel Basquiat et bien d’autres artistes hommes et femmes dans un cadre unique à la fois poétique, intemporel et paisible est une expérience qu’il ne faut pas manquer (réservation trois mois à l’avance sur le site de Glenstone).
Michael Heizer - Résonance ou vanité
As long as you're going to make a sculpture, why not make one that competes with a 747, or the Empire State Building, or the Golden Gate Bridge.... I'm building this work for later. I'm interested ...
http://www.resonanceouvanite.com/2015/11/michael-heizer.html
Glenstone seamlessly integrates art, architecture and landscape into a serene and contemplative environment to form a unique connection between art and visitor.
Edward S. Curtis
Le photographe Edward S. Curtis a entamé un projet monumental dans les années 1900 qui dura 30 ans pour documenter les traditions et cultures des tribus amérindiennes par ses photographies et ses écrits. Cette année, le Musée d’Art de la ville de Seattle, la seule parmi les principales villes américaines à avoir été nommée en référence à un chef amérindien, commémore, avec l’exposition de plus d’une centaine de portraits d’Amérindiens, le 150ème anniversaire de ce photographe-artiste qui a connu une renommée posthume.
Edward S. Curtis (1868-1952) publie dans la plus grande indifférence... son utopie encyclopédique, continuant invariablement de cultiver la nostalgie et l’anachronisme dans une vaste saga pictorialiste du monde amérindien.
A chaque photographie, les procédés utilisés individuellement ou en combinaison sont identifiés, notamment la chaude profondeur des orotones ou la limpidité des épreuves argentiques.
The thought which this picture is meant to convey is that the Indians as a race, already shorn in their tribal strength and stripped of their primitive dress, are passing into the darkness of an unknown future. Feeling that the picture expresses so much of the thought that inspired the entire work, the author has chosen it as the first of the series.
/https%3A%2F%2Fbeyondtheframe.org%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Finline-images%2Fbeyondtheframe-curtis-photo-self-portrait_0.jpg)
Edward S. Curtis | Beyond the Frame
In the early 1900s, photographer Edward Sheriff Curtis began a 30-year project to preserve in images and words the cultures of American Indian tribes. But in many ways, Curtis' work also framed ...
Chéri Samba
Andy Goldsworthy
There is life in a stone
L'échelle des êtres
Y-a-t-il une échelle des êtres, une échelle que l’on est condamné à redescendre si l’on ne s’applique pas à la monter ?
Jusqu’à quand oublieras-tu la mission sublime que t’impose le génie ? N’entends-tu pas les voix qui t’appellent ? Ne sais-tu pas que, pour monter l’échelle des êtres, il faut souffrir, et que souffrir c’est mériter ? L’ignorance, le sophisme s’élèvent en vain contre toi ! Marche, marche, Frantz Mathéus, sème sur ton passage les germes bienfaisants de l’anthropo-zoologie, et ta gloire, immortelle comme la vérité, grandira de siècle en siècle, abritant de son feuillage toujours vert, les générations futures !
Un formulaire d’embauche du Collège de Reed (Portland, Oregon) datant de 1973 a récemment été vendu aux enchères au prix de 18 750 dollars. Ce qui est fascinant, ce n’est pas le montant de l’offre finale mais à quel point ce candidat – Steve Jobs - paraissait ordinaire et guère prometteur sur papier.
Aujourd’hui Steve Jobs est considéré comme un innovateur visionnaire, l’un des personnages les plus influents de l’histoire de la technologie. Mais sur son formulaire d’embauche, il était complètement inconnu.
Il n’y avait inscrit aucun numéro de téléphone et n’avait donné qu’une adresse vague « reed college » (sans majuscule). Sa spécialisation était la langue anglaise, pourtant il n’avait aucune idée quand il obtiendrait son diplôme. Position souhaitée ? Néant. Expérience professionnelle ? Rien. Accès aux moyens de transport ? « Possible, mais improbable ». Sous la rubrique des centres d’intérêt, il énumèra l’électronique, le design en ajoutant piètrement qu’il venait de la région de la baie, près de Hewlett-Packard – avec une faute d'orthographe.
« J’ai eu l’occasion de lire des formulaires d’embauche médiocres (et j’en ai moi-même écrit), mais ce ramassis de niaiseries aurait sûrement dû être jeté à la poubelle. Ce formulaire est plus que décevant – c’est un papier torché, un énorme fiasco. Mais c’est précisément ce que j’aime dans ce document. » écrit Chris Lydgate.
Il ne fait aucun doute qu’il aurait pu demander de l’aide et produire un CV cent fois plus solide en précisant ses coordonnées et en étoffant son expérience professionnelle. Les étudiants sont encouragés à définir un objectif et à raconter une histoire par le biais du CV afin d’impressionner les employeurs potentiels avec leurs aptitudes et leurs compétences.
Mais en 1973, Steve avait à peine 18 ans. Il ne savait pas ce qu’il voulait faire. Ce futur titan du monde industriel était un vagabond qui aimait la calligraphie, Bob Dylan, Shakespeare, l’électronique et la danse. Il lisait des livres sur le bouddhisme à la bibliothèque, grappillait à la cantine et fabriquait des petites boîtes bleues pour abuser de la compagnie de téléphone. C’était des expériences importantes, voire déterminantes, mais insuffisantes pour postuler à un emploi. Aussi poli fût son CV, cela n’y aurait rien changé. Steve Jobs devenait adulte et explorait avec un grain de folie.
Plus tard, cette année-là, il trouva un boulot à mi-temps avec le département de psychologie pour lequel il réparait les équipements permettant de procéder à des expériences sur les rats et les pigeons. Finalement il obtint un emploi à Atari, partit pour l’Inde et prit possession du garage de ses parents avec, dans la tête, une idée farfelue qui tire son nom d’un verger près de McMinnville.
« Je souhaite que tous, nous puissions éprouver la joie d’une éducation véritable, que ce soit en lisant la République de Platon sur la pelouse ou aux prises avec des koans à bord d’un bus. Je souhaite que tous, nous puissions avoir l’occasion d’embraser l’étincelle de l’inspiration. S’agissant de lire et d’écrire notamment des CV, je souhaite que nous nous souvenions tous que nous sommes, nous aussi, des œuvres inachevées, des ébauches, des pièces grossières, des chantiers. La différence principale est que certains d’entre nous continuent de l’être plus longtemps que d’autres. » poursuit Chris Lydgate.