This one-gallery exhibition reveals the inner workings of the studio of Hiram Powers (1805-1873), who was among the most innovative sculptors of the nineteenth century, eagerly adapting ...
Le passé n'est pas mort. Il n'est même pas encore passé (car les faits, si on les ignore, ne disparaissent pas ni leurs conséquences sur le long terme)
L'intelligence n'est pas le but ultime de l'évolution. Le but ultime de l'évolution est la survie de l'espèce par le biais de sa reproduction. L'intelligence devient alors une conséquence ou plutôt un facteur associé. Le cerveau n'est qu'un jeu de Lego, un assemblage ordonné de modules de reconnaissance des schémas dont les connexions innées s'ancrent par l'apprentissage.
C'est au néocortex qu'il appartient de maîtriser les signaux de peur lancés. Ainsi le cerveau de l'homme moderne est ce cerveau reptilien auquel se sont greffées des facultés transcendantes. Il me semble que si le cerveau n'est pas un ordinateur, l'esprit me fait pourtant penser à la matérialisation de ce que l'on nomme aujourd'hui, l'informatique en nuage. Selon Ray Kurzweil, How to create a mind?,Through experiments on the mind, la conscience consiste en la capacité de réfléchir sur sa propre pensée, c'est-à-dire la métacognition.
Peut- on dire que tout système physique est conscient ou bien que la conscience est une propriété découlant d'un système physique complexe? Il serait possible de parler de la conscience émergente de l'ordinateur. Les filaments cytosquelettiques sont à la base de la conscience, c'est-à-dire les microtubules dans chaque cellule. Mais ne faut-il pas finalement trouver la source de la conscience dans la biologie quantique ?
L'information en nuage est-elle une conscience collective? Selon Kurzweil, c'est en 2029 que pour la première fois nous parlerons d'une entité non biologique consciente. Un fusionnement se fera entre les outils créés et nous-mêmes si bien que la distinction entre hommes et machines disparaîtra. Ce processus est déjà en marche avec l'établissement et l'expansion inexorable de l'information en nuage. Ainsi la conscience, selon lui, est bien une propriété découlant de la configuration d'une entité et ne constitue pas son substrat. Si la science est une expérience objective, la conscience quant à elle est une expérience subjective. La question est donc de savoir depuis quand l'homme est conscient et si d'autres espèces vivantes partagent un certain niveau de conscience. La conscience collective d'une colonie de fourmis est plus remarquable que celle d'une fourmi solitaire.
Le monde, moi inclus, n'est que la superposition de niveaux de réalités.
S'agissant des deux hémisphères du cerveau, ils semblent représenter la combinaison de deux faces d'une même réalité ou une conscience double. Mais si chaque hémisphère est dotée de sa propre conscience, faut-il aussi attribuer à l'activité inconsciente du néocortex une conscience indépendante?
Sommes-nous conscients des décisions que nous prenons au moment exact où nous les prenons ou y a-t-il une pause, un temps de retard avant la prise de conscience de l'acte amorcé ? Faut-il penser que l'élan vient de l'inconscient avant d'être constaté par la conscience ou que l'élan vient d'un hémisphère et est enregistré par l'autre hémisphère avec un temps d'arrêt? Pulsion profonde de l'être humain conduisant au déclenchement des fonctions motrices.Non, la conscience, ce n'est pas réfléchir sur sa propre pensée. La conscience, c'est analyser chaque sensation, chaque expérience, son propre regard sur autrui, sur la lune, le soleil, l'arbre à la fenêtre, la nuit noire et la douleur qui nous traverse. Analyser chaque pas, chaque décision, l'autre et ses propres sentiments illusoires.
Réponse: “Ce n’est encore qu’un rêve. Simplement parce que tout ce qui implique la pensée, la discrimination, la spéculation et les manifestations de son propre esprit n’est que rêve.
Bernard Faure, Le Traité de Bodhidharma: première anthologie du bouddhisme Chan, p.83
Les rêves sont des exemples de pensées indirectes... Un rêve est une série de schémas mis en scène dans la trame d'une histoire. La différence entre les rêves et la réalité est que les actes voire les pensées interdites ou refoulées dans la réalité sont autorisés dans le rêve.
Mystère de la vie: pourquoi la vie a évolué de la façon que nous connaissons et pourquoi les cellules sont alimentées par une force proton-motrice? La vie complexe est née à partir d'une ...
La conscience octopode de l’univers qui étend ses tentacules multidimensionnelles dans le temps depuis les Origines.
Tentacules propulsées à l’autre bout de l’univers par des neurones téléguidés.
Bras animés qui se distinguent les uns des autres à la découverte de l’espace caverneux, antre nocturne.
Appendices octuples propres à sentir et à voir dans une liberté conquise au sortir du noyau originel vers des abîmes mystérieux et dans un dédale inextricable.
Conscience multiforme et flexible, délivrée de la coque originelle et infiniment projetée lors de la Grande Expansion Primordiale.
The living landscape all around us is just a thin veneer atop the vast, little-understood bulk of the Earth's interior. A widespread misconception about the deep subsurface is that this realm ...
Le chant des baleines témoigne-t-il d'un niveau de communication transcendant les fréquences auditives et sensorielles? Les baleines bleues consacrent dix fois plus de neurones à l'écoute des s...
Y-a-t-il un monde au-delà du nôtre qui ne soit pas à la portée de notre entendement ? Si je parle de conscience dans une symbolique de la pieuvre et de l'univers ou du dauphin ou comme d'autres...
L'esprit est-il une entité biologique composée d'une mémoire génétique ? Deux états existent : l'état d'éveil en continuité avec l'état de sommeil dans une collaboration qui peut paraîtr...
L'idée maîtresse que développe Evan Thompson dans son livre Waking, Dreaming, Being (Columbia University Press, 2015) est que
le soi est un processus que l’on ne peut chosifié ni qualifié d'entité. Le soi n’est pas en dehors des limites de l’expérience, enseveli au fin fond du cerveau ou de quelque royaume immatériel. C’est un processus vécu, sujet à une mutation perpétuelle. Nous générons le soi dans notre prise de conscience et ce soi vient et va suivant notre degré de conscience.
La conscience est fondamentalement ce qui révèle ou ce qui rend manifeste parce qu’elle est le préalable essentiel à l’apparition de tout phénomène. Strictement rien n’apparaît à moins de se manifester à un quelconque niveau de conscience.(p.14)
"There are many levels of consciousness and perhaps many varieties of consciousness. Perhaps there are as many or more sorts of consciousness as there are species and cultures." ( Signs of ...
Ce n'est pas devant toi que je me suis prosterné, c'est devant toute la souffrance de l'humanité. (Dostoïevski, Crime et Chȃtiment) Sainte-Catherine et son ombre débattent avec l'être anthrop...
le roi demanda à Yâjnavalkya pour commencer : « Quelle est la lumière de l’homme ? (Litt.: « Qu’est-ce qui sert de lumière à l’homme ? »).
- C’est la lumière du Soleil, O Roi ! répondit-il. Grâce à la lumière solaire il s’assied, il va, il agit, il revient.
- C’est bien vrai, O Yâjnavalkya. Lorsque le soleil est couché, quelle est la lumière de l’homme ?
- C’est la lumière de la lune, O Roi ! La lune alors est son luminaire grâce à la lumière lunaire il s’assied, il va, il revient.
- C’est bien vrai, O Yâjnavalkya. Lorsque le Soleil est couché, lorsque la Lune est couchée, quelle est la lumière de l’homme ?
Janaka connaît l’habileté dialectique de son interlocuteur et n’ignore pas sa propension à dissimuler le Haut Savoir. Aussi prend-il soin de procéder méthodiquement. De son côté, Yâjnavalkya se prête sans déplaisir à cette sorte d’affrontement fraternel.
- C’est la lumière du feu, O Roi ! Le feu est alors sa lumière ; à la lumière du feu il s’assied, il va, il revient.
- C’est bien vrai Yâjnavalkya ! Lorsque le Soleil est couché, lorsque la Lune est couchée, lorsque le feu s’est éteint, quelle est la lumière de l’homme ?
- C’est le son qui est sa lumière, O Roi ! À la lumière du son, il s’assied, il va, il œuvre, il revient ; par conséquent, O Roi, lorsqu’on ne distingue pas sa propre main, on se dirige cependant vers le lieu d’où un son est émané....
- C’est bien vrai, Yâjnavalkya ! Lorsque le Soleil est couché, lorsque la Lune est couchée, lorsque le feu s’est éteint, lorsque le son a disparu, quelle est la lumière de l’homme ?
- O Roi, c’est le Soi. À la lumière du moi, il va, il œuvre, il revient.
...
- Parmi tous quel est le Soi ?
- Il est cet Esprit, fait de conscience (Vijnana et non cit. Il s’agit de la « conscience – de » et non pas de la conscience sans objet), qui est lumière au sein des Prânas. Sans se modifier, il pénètre les deux mondes; pour ainsi dire, il pense ; pour ainsi dire, il frémit. Devenu rêve, il dépasse ce monde-ci avec les formes de la mort.
...
- Cet Esprit vient à subir la naissance ; il acquiert un corps ; il s’identifie au mal ; il s’envole en subissant la mort et abandonne le mal.
...
- Deux états de cet Esprit sont celui de ce monde, celui du monde suprême. Le rêve en est un troisième, à leur jonction. Lorsqu’il se tient en cet état de jonction, il aperçoit les deux autres, celui de ce monde, celui du monde suprême.
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- Selon son mouvement, il assume son état suprême ; selon son mouvement, il voit le Mal ou la Félicité. Lorsqu’il s’engage dans le rêve, il emporte avec lui une parcelle de ce monde-ci où se conservent toutes choses. Il se détruit lui-même, il se construit lui-même ; par son éclat, par sa lumière il s’engage dans le rêve. C’est là que cet Esprit est sa propre lumière.
Il n’y a là ni chariots, ni attelages, ni chemins, mais il crée les chariots, les attelages, les chemins. Il n’y a là ni félicités, ni joies, ni voluptés mais il crée les félicités, les joies, les voluptés. Il n’y a là ni bassins, ni étangs couverts de lotus, ni rivières mais il crée les bassins, les étangs couverts de lotus, les rivières. C’est lui le Créateur.
...
Le Non-Rêveur subjugue par le rêve ce qui est corporel : il illumine les rêveurs ;
L’Esprit couleur de l’or, le Cygne sans second,
Emporte avec lui la lumière et revient à (l’autre) état.
...
L’Immortel remet au Prâna
le soin du réseau sans valeur,
Il s’en évade à l’extérieur;
Il va selon sa fantaisie,
L’Esprit couleur de l’or, le Cygne sans second.
...
Dans le rêve, le Dieu traverse le haut comme le bas ;
Il engendre des formes multiples ;
Soit qu’il se réjouisse avec des femmes,
Soit qu’il rie aux éclats (ou : qu’il mange), soit qu’il voie
des objets de terreur.
On voit Son jeu; on ne le voit pas lui.
(…) Certains assurément affirment que l’état de veille est, pour lui
un rêve : ce qu’on voit éveillé, on le voit aussi en rêvant. L’Esprit y
est sa propre lumière.
O Très Respecté, je te donne un millier (de vaches) ; va plus loin maintenant, parle-moi de la libération.
...
Ainsi l’être réside dans deux mondes parallèles – ce monde et celui de l’au-delà. Entre eux s’étend le no man’s land des rêves où ils se rejoignent.La conscience est le préalable essentiel à toute forme de connaissance.
Et si l’artiste de la préhistoire représentait la forme des arbres
Êtres pétrifiés dans les branches entremêlées...
La disposition à reconnaître une présence dans des objets ou des images n'est pas liée à leur proximité à la forme et à la taille humaines : des quasi-personnes sont décelables dans l'infiniment grand - dans des nuages, des agglomérations d'étoiles, des montagnes... - comme dans l'infiniment petit. Des quantités d'êtres invisibles à l'œil nu ou extérieurs au champ de vision humain se laissent percevoir par des moyens scientifiques ou rituels, tandis que d'autres restent en attente de techniques pour les appréhender.
Les humains sont prédisposés à percevoir des personnes dans leur environnement, même et surtout lorsqu'elles sont invisibles. Des indices minimes - un type de mouvement, l'ébauche d'une forme, une sonorité inattendue...- suffisent à faire naître le sentiment d'être en présence d'une entité dotée d'intentions, d'un personnage, quels que soient le mode de perception et les dimensions de la chose perçue.
Branche humaine
... we see what we expect to see, because it is more diifficult and time-consuming to see what we do not expect to see. This is where pareidolia comes into play: it is part of the shortcut the visual system takes in order to arrive at decisions of how to respond to visual signals. It takes hundreds of milliseconds to process visual data and what the thalamus sends to the cortex is in effect a hastily drawn approximation. For instance we take 200 milliseconds to react to sound, but 240 ms to react to light, the visual system being larger and more complex. The information streaming from the visual centre to the thalamus is about six times greater than that travelling the opposite direction (Eagleman 2015). Reaction times can be crucial to survival, and paradoxically an ambiguity of perception offered an advantage in the Pleistocene (Bednarik 1986a: 202): it made sense to switch to a flight response even when the perceived cave bear turned out to be just a rock shaped like a bear.
Comment l'inanimé devient-il animé ? Comment l'homme instaure-t-il une relation insolite ou intime avec des objets ? Un groupe d'anthropologues s'est penché sur ces questions, à l'heure où not...
La plus fondamentale des questions dans le domaine des sciences... est comment ces atomes et molécules inertes que l'on trouve dans les roches se transforment chaque jour en ceux-là même qui courent, sautent, volent, naviguent, nagent, grandissent, aiment, haïssent, languissent, s'effraient, pensent, rient, pleurent et vivent. (trad. par Ysia)
Pourquoi la matière réagit-elle si différemment quand elle constitue une créature vivante par rapport à la manière dont elle réagit quand elle est une roche ?
Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien? L'espace, voilà ce qu'il y a, comme le disait si bien Laozi avec le vide médian et que définissent les scientifiques modernes comme une agglomér...
En fait, quasiment tous les processus non-biologiques initiateurs de changements dans le monde, qu’ils soient physiques ou chimiques, sont gouvernés par des principes thermodynamiques. Les courants marins, les tempêtes violentes, l’érosion des roches, l’incendie des forêts et la corrosion des métaux sont tous sous l’emprise de forces chaotiques inexorables qui fondent la thermodynamique. Chaque processus complexe, bien que nous paraissant structuré et ordonné, est essentiellement gouverné par un mouvement moléculaire aléatoire (p.33). La vie n’est-elle alors qu’une branche de la thermodynamique ?...L’étincelle de vie n’est-elle qu’un mouvement moléculaire aléatoire ? (p.35) Qu’est-ce qui anime la cellule ? (p.36) Comment est-ce possible que toutes ces réactions diverses procèdent simultanément ? Et comment l’activité moléculaire est-elle mise en oeuvre à l’intérieur d’une cellule microscopique ? Ces questions sont au centre de la science nouvelle de la biologie des systèmes. Mais il est juste de dire que les réponses restent encore mystérieuses. (p.40) (Car) qu’est-ce qui est irrévocablement perdu quand une cellule ou une personne meurt ? (p.41) …toute radiation électromagnétique, y compris la lumière, est quantifiée plutôt que continue et se manifeste en groupes de particules séparées que nous appelons les photons (p.43). (Les organicistes) admettent que la vie recèle un mystère mais ils affirment que ce mystère peut être expliqué par des lois de la physique ou de la chimie non encore identifiées (p.50) (trad. par Ysia)
Life on the edge, p.28, JohnJoe Mc Fadden et Jim Al-Khalili