Emblème
Selon le plus ancien manuscrit du Sûtra de la plate-forme 六祖坛经, l'édition Dunhuang datant du IXe siècle, le recours à l'imagerie animale prend une autre dimension dans la littérature du bouddhisme Zen:
L’esprit empoisonné est le dragon malin
Les poissons et tortues aquatiques sont les tourments.
Ce qui est vain et faux est représenté par les esprits et les fantômes.
Les trois poisons sont l’enfer.
L’ignorance et l’inconscience sont les bêtes... (section 35, You Feng, 1992)
Quelle est donc la véritable signification des représentations animales dans l'art ancien chinois?
L'usage veut que les tribus, clans et souverains s'approprient au fil des dynasties un ou des animaux pour emblème, comme des totems : cerf, buffle d'eau ou autre animal moins connu aujourd'hui - l'argali, le takin, le montiacus, le cerf élaphe - rhinocéros, éléphant...c’est l’emblème choisi par le patriarche ou l’ancêtre qui ornera les bronzes familiaux des générations successives.
Note :
Les trois poisons sont la concupiscence, la colère et la stupidité.