La Sogdanie
Il était une fois, dans la ville de Boukhara, un calife vieux et sage et son jeune vizir… Un jour le vizir arriva devant le calife, pâle et tremblant : « Pardonne mon épouvante, mais devant le palais, une femme m’a heurté dans la foule. Je me suis retourné et cette femme au teint pâle, aux cheveux sombres, et à la gorge voilée par une écharpe rouge était la Mort. Et en me voyant, elle a fait un geste vers moi. Puisque la Mort me cherche ici, Seigneur, permets-moi de fuir me cacher loin d’ici, à Samarcande. En me hâtant, j’y serai avant ce soir ». Sur quoi il s’éloigna au grand galop de son cheval, et disparut dans un nuage de poussière vers Samarcande. Le calife sortit alors de son palais, pour rencontrer la Mort : « Pourquoi avoir effrayé mon vizir qui est jeune et si bien portant ? » demanda-t-il. Et la Mort lui répondit : « Je n’ai pas voulu l’effrayer, mis en le voyant dans Boukhara, j’ai eu un geste de surprise, car je l’attends ce soir, à Samarcande… »
Les livres des Sogdiens (with P. Riboud)
By Etienne de la Vaissière in Zoroastrianism and Painting. A painting from Panjikent shows most probably the earliest image of an Avesta codex
http://www.academia.edu/1490468/Les_livres_des_Sogdiens_with_P._Riboud_